lundi 17 novembre 2008

Les adolescents ont pu parler du racisme

Une dizaine de jeunes ont réfléchi sur les thèmes de la xénophobie et de l’antisémitisme vendredi, au Centre de quartier des Bossons à Lausanne.
Une dizaine de jeunes ont parlé sans tabou du racisme et de ses conséquences au Centre de quartier des Bossons«Dire Tamoul, c’est mauvais ou normal?» demande Idir Feliha, 15 ans. Une dizaine d’adoles­cents ont participé vendredi à un atelier de sensibilisation inti­tulé «Dire, faire contre le ra­cisme », au Centre de quartier Bossons - Plaines-du-Loup.
«Parce que les jeunes se lan­çaient des insultes sans en me­surer la portée, explique Robert Ochoa, animateur au Centre de quartier des Bossons, nous avons fait appel à des profes­sionnels.
» Et sollicité la LICRA (Ligue internationale contre le racisme et l’antisémitisme). C’est la première fois que l’asso­ciation a ouvert un espace de dialogue et de prévention dans un cadre extrascolaire. Une ex­périence à renouveler, car «les jeunes ressortent ici des choses plus personnelles», observe Eloïse Zwahlen, coordinatrice du projet «Ensemble contre le racisme» de la LICRA Suisse.
Les questions étaient nom­breuses et la discussion animée! Les jeunes ont, entre autres, recherché les origines du ra­cisme et des préjugés raciaux et envisagé des solutions. Sami Lani, 13 ans, a appris qu’«il ne faut pas agresser et que des fois il vaut mieux s’enfuir et aller chercher un médiateur».

Un article de 24 Heures