mardi 13 octobre 2009

Schulverbot für Asyl-Kinder

Die Schule begann gestern nach den Herbstferien in Kappelen ohne die Asyl-Kinder. (Adrian Moser)Die Kinder im Durchgangs- und Sachabgabezentrum Lyss dürfen nicht zur Schule. Der Missstand basiert auf einem Vertrag zwischen Kappelen, der Standortgemeinde des Asylheims, und dem Kanton. Un article de Anita Bachmann dans le Bund.

Das Durchgangs- und Sachabgabezentrum Lyss konnte 1999 nur auf Kappeler Boden eröffnet werden, weil der Kanton die Standortgemeinde von der Pflicht entband, die Kinder der Asylsuchenden einzuschulen. Zehn Jahre später gilt dieser Vertrag immer noch – der Schulbeginn nach den Herbstferien fand gestern ohne die Asyl-Kinder statt.

In allen Kantonen ausser im Kanton Bern würden schulpflichtige Kinder in den öffentlichen Schulen unterrichtet, schrieb die Schweizerische Flüchtlingshilfe im Dezember 2008. Offensichtlich unter dem Druck einer anstehenden Sendung der Télévision Suisse Romande über das Bildungswesen für Asylsuchende und Sans-Papiers reagierte die kantonale Erziehungsdirektion. Ende Juni 2009 erliess sie die Weisung, dass per Schuljahr 2009/10 alle Kinder – egal mit welchem ausländerrechtlichen Status – in die Regelklassen der Standortgemeinden eingeschult würden.

Zwischenlösung eingestellt

Die Umsetzung dieser Regelung scheiterte bisher am Willen der Gemeinden. Kappelen hält am Vertrag mit dem Kanton fest. Das grössere und näher am Asylzentrum gelegene Lyss will die Kinder ebenfalls nicht einschulen, weil sie nicht in der Gemeinde wohnen. Zwischenzeitlich wurden Kinder in den Asylzentren Lyss und Büren während einiger weniger Lektionen unterrichtet. Mit der Weisung des Kantons, alle Kinder in Regelklassen zu schicken, wurde dieser Unterricht eingestellt. Seither wird ihnen das Recht auf Bildung verwehrt, da sie nirgends in die Schule und in den Kindergarten gehen dürfen. (Der Bund)

Lu en allemand dans le Bund et à écouter en français sur la RSR

Des réfugiés créent la controverse en Australie

Le gouvernement australien accorde le statut de réfugié aux survivants de l’explosion d’un bateau de clandestins en avril. [Forces de défense australienne]Les demandeurs d’asile qui ont survécu à l’explosion de leur bateau au large du territoire d’Ahsmore Reef en avril dernier ont obtenu le statut de réfugié en Australie. Les 42 ressortissants afghans seront relâchés cette semaine.

Cinq clandestins sont morts dans l’explosion et la police australienne a décidé de ne pas inculper les survivants à propos de l’explosion du bateau.

Le chef du gouvernement de l’État d’Australie occidentale, Colin Barnett, a immédiatement critiqué la décision des autorités fédérales d’accorder le statut de réfugié avant les résultats de l’enquête judiciaire qui déterminera, comme le suggèrent des allégations, si le feu à bord du navire a été délibérément allumé par un demandeur d’asile : « Des gens sont morts et [cette affaire] pourrait être considérée comme un meurtre ».

Au début du mois, une enquête de la police du Territoire du Nord a conclu qu’un demandeur d’asile au moins a intentionnellement mis le feu au navire avant qu’il n’explose.

Le ministre de l’immigration, Chris Evans indique que selon les résultats de l’enquête judiciaire, des demandeurs d’asile pourraient perdre leur statut de réfugiés.

Pendant ce temps, la marine indonésienne a intercepté un bateau de 260 ressortissants du Sri Lanka qui tentaient de rejoindre Christmas Island au large des côtes d’Australie occidentale.

Lu sur 24H dans le Pacifique

Les requérants d asile travailleront pour la communauté

Six requérants d'asile ont commencé lundi un travail d'utilité publique à Sainte-Croix (VD).

A la demande de la commune, ces volontaires débroussaillent un pâturage durant au moins une semaine. L'Etablissement vaudois d'accueil des migrants (EVAM) compte multiplier ce genre d'actions.

La mission des six personnes hébergées au foyer de l'EVAM à Sainte-croix consiste à regrouper les branches restées sur place après le dernier déboisement, puis d'y bouter le feu, a indiqué lundi l'EVAM dans un communiqué. Cette tâche vise au maintien de l'équilibre forêt/pâturage tel que pratiqué dans le Jura.

La commune de Sainte-Croix financera le matériel nécessaire. Elle versera une indemnité aux participants de 150 francs pour 40 heures d'activité qui s'ajouteront au forfait que touchent les demandeurs d'asile assistés.

Les participants à ce projet sont tous en phase d'accueil et de socialisation, c'est-à-dire que leur arrivée en Suisse remonte à moins de six mois, précise l'EVAM. Il s'agit d'un Algérien, de deux Erythréens, d'un Gambien, d'un Irakien et d'un Syrien, recrutés en fonction de leur motivation et de leur niveau de français.

L'EVAM a pour objectif d'intensifier ce type de programmes afin d'améliorer la cohésion sociale entre requérants d'asile et population locale. Dernière opération en date, le nettoyage de la forêt de Crissier en juin 2009 avait permis de récolter 30 sacs de 100 litres de déchets en un après-midi.

(ats)