ATS et 24heures :
L’enquête pénale menée sur des propos tenus par le chef du Service de la population (SPOP) se termine par un non-lieu.
Selon le communiqué du juge d’instruction cantonal, Henri Rothen n’a pas attenté à l’honneur de deux requérants d’asile musulmans originaires du Monténégro. Pour le chef de service, ses propos ont été exploités politiquement par la Coordination Asile et par trois députés «même pas présents à la séance».
Le 15 mars, il avait déclaré que le dossier pénal de l’un des deux frères était plus lourd qu’une simple infraction à la Loi sur la circulation routière. A la suite de quoi, trois députés avaient aussi dénoncé les propos du chef du SPOP avant d’être déboutés car ils ne peuvent prétendre à la qualité de victimes. Le 12 avril, les requérants — les deux premiers des «523» — avaient été renvoyés dans leur pays, après un mois de détention à Frambois (GE).
Selon le juge Antenen: «Henri Rothen a tenu ces propos de bonne foi et a rapporté la preuve de la vérité. Il ne peut être tenu pour responsable des interprétations ou extrapolations inexactes qui ont été faites à partir de ses déclarations.» Par ailleurs, suite à un tract dénonçant ses «méthodes fascisantes», le chef du SPOP a déposé plainte contre la Coordination pour atteinte à l’honneur.
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