lundi 8 novembre 2010

L'humour pour lutter contre l'initiative de l'UDC

L'initiative «Pour le renvoi des étrangers criminels», qui passera en votation le 28 novembre, a donné lieu samedi à plusieurs manifestations… dont certaines originales.

A Genève et Lausanne, respectivement 300 et 500 personnes - surtout des jeunes - ont défilé samedi après-midi dans les rues pour dénoncer le caractère discriminatoire et raciste de l'initiative. Ces manifestations s'inscrivaient dans le cadre de la journée nationale d'action contre les deux projets soumis au peuple le 28 novembre.

Dans la ville du bout du lac, des manifestants ont interprété une scène de théâtre parodique pour fustiger la politique migratoire de la Suisse. Le rassemblement était organisé par la coordination genevoise contre l'exclusion et la xénophobie. Des représentants de la gauche et des syndicats étaient présents. Un peu plus tôt dans l'après-midi, le mouvement United Black Sheep - une coalition de jeunes de gauche antiracistes - avait organisé un autre cortège.

A Lausanne, le défilé réuni à l'appel du Mouvement de lutte contre le racisme (MLCR), a sillonné le centre-ville. Le patineur Stéphane Lambiel figurait en tête du cortège.  A Berne, des opposants à l'initiative et au contre-projet ont également plaidé pour un double non le 28 novembre. Avec des centaines de chaussures usagées, ils ont formé le slogan «2x Nein» sur les dalles de la Place fédérale. Mais c'est surtout une mise en scène satirique montrant les renvois d'étrangers, avec containers et brassards à l'appui, qui a marqué. La parodie était organisée par un artiste zurichois qui faisait mine de prôner le «oui». Certains spectateurs se sont montrés irrités par ce jeu de rue apparemment un peu trop provocateur…

Dans l’autre camp, l'Union démocratique du Centre (UDC, droite conservatrice) a organisé à Oerlikon (Zurich) un débat opposant l’ex-ministre Christoph Blocher au député Vert Daniel Vischer. Plus de 1000 personnes, essentiellement des sympathisants de l'UDC, ont assisté à la discussion. A la fin, les participants sont sortis pour un lâcher de ballons frappés de… moutons noirs.

swissinfo.ch et les agences


Alois Stocher

Die «Organisation zur Lösung der Ausländerfrage» (OLAF) macht mobil: Mit der Aktion «Volksbefreiung» will sie alle ausländischen «Störelemente rasch und unbürokratisch in die Herkunftsländer zurückschaffen.»

Lire la suite de cet article de Simon Hehli dans le Blick


Ausländer markieren, sammeln, ausschaffen

alois b. stocher

Der 47-jährige Alois B. Stocher trägt Anzug und Krawatte, Schnauz und Seitenscheitel. Er hat in Beirut Militärwissenschaften und Ethik studiert. Und er ist Geschäftsführer der «Organisation zur Lösung der Ausländerfrage» (Olaf ). Auf der Webseite Volksbefreiung.ch wirbt der bekennende SVP-Fan für die sofortige Ausschaffung von Ausländern. Denn von diesen hält er nichts: «Jeder Ausländer in der Schweiz ist ein Ausländer zu viel!»

Sein «Lösungsmodell» ist in drei Phasen unterteilt: «1. Markierung». Nicht nur der kriminelle, sondern jeder Ausländer stelle eine potenzielle Gefahr für die Schweizer Bevölkerung dar, schreibt Stocher. Deshalb habe Olaf «spezielle Armbinden produziert, mit denen sämtliche Ausländer markiert werden sollen». «2. Sammlung».

Nachdem alle Ausländer markiert sind, will Stocher sie in speziellen Hallen «zwischenlagern und für ihren Abtransport in ihre Herkunftsländer» vorbereiten. «3. Ausschaffung». Zuletzt sollen die Ausländer, so Stochers Idee, in Container verfrachtet und per Zug ausser Landes gebracht werden.

Lire la suite de cet article de Simone Rau paru dans la BernerZeitung


In den Container – und weg

alois b. stocher container

Hochexplosiv wie Zweikomponentensprengstoff präsentierte sich am Samstagnachmittag die Lage auf dem Bundesplatz: Die eine Platzhälfte beanspruchte das Komitee, das mit einer vorwiegend von Kulturbeiträgen geprägten Veranstaltung für ein doppeltes Nein zu Ausschaffungsinitiative und Gegenvorschlag warb. So mit Schuhpaaren, die mit Klebebändern mit der Aufschrift «Ausgeschafft« umwickelt waren. Bei beiden Vorlagen handle es sich um ein und dasselbe Paar Schuhe, so die Aktivisten.

Lire la suite de cet article de Marc Schiess dans le Bund

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