Le ministre français de l'Immigration Eric Besson a indiqué lundi qu'à la suite de l'attaque contre une église à Bagdad, qui a fait plus de 50 morts, la France était prête à accueillir 150 personnes, en priorité des "personnes blessées dans l'attentat et leurs familles".
"A la suite de l'initiative prise par le président de la République (Nicolas Sarkozy), à l'automne 2007, d'accueillir en France des Irakiens appartenant à ces minorités religieuses vulnérables, la France a reçu à ce jour 1.300 personnes, dans le cadre d'une opération conduite en partenariat avec le Haut Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (HCR) et l'Association d'Entraide aux Minorités d'Orient (AEMO)", selon un communiqué du ministre.
"Dans le cadre de ce programme, et à la suite de l'attentat du 31 octobre 2010, Eric Besson a demandé à ses services d'accueillir 150 personnes supplémentaires, en accordant la priorité aux personnes blessées dans l'attentat et à leurs familles", ajoute le texte.
Les réfugiés accueillis bénéficient ensuite en France d'un accompagnement social et administratif par les services de l'Office Français de l'Immigration et de l'Intégration.
Une messe au coeur de Bagdad, la veille de la Toussaint, s'est terminée en carnage après une attaque d'Al-Qaïda qui a fait 46 morts parmi les fidèles, en majorité des femmes et des enfants. Sept membres des services de sécurité et cinq assaillants ont aussi trouvé la mort lorsque les commandos irakiens ont donné l'assaut pour mettre un terme à la prise d'otages dans la cathédrale syriaque catholique.
"Avec cette décision, la France est fidèle à sa tradition républicaine de l'asile, et à son héritage de solidarité avec les minorités religieuses présentes en Orient depuis deux millénaires, et qui sont aujourd'hui les victimes d'une violence abjecte et inhumaine", ajoute M. Besson.
AFP
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