Le Parti démocrate chrétien souhaite changer l’image négative que projette la centaine de requérants d’asile frappés de non-entrée en matière (NEM) et non renvoyables dans leur pays. Selon le PDC, ces personnes devraient pouvoir effectuer, moyennant rémunération, des travaux d’utilité communautaire (TUC). Cela afin notamment d’éviter de les «pousser dans la clandestinité ou la délinquance». Un article de Didier Tischler dans 20minutes.
Une possibilité qui existe déjà. L’Hospice général propose en effet aux NEM des TUC ou autres activités rémunérées. Le hic: ces occupations sont rétribuées... 50 fr. par mois! Un «salaire» pas franchement incitatif. Seuls huit NEM avaient d’ailleurs choisi ce type d’activité à fin 2009. Mais l’Etat, qui offre déjà environ 300 fr. mensuels aux NEM comme aide d’urgence, en plus d’un logement et de nourriture, n’envisage pas d’augmenter ce montant.
«Ces personnes n’ont pas d’autorisation de séjourner en Suisse, rappelle Bernard Favre, secrétaire général du Département de la solidarité et de l’emploi (DSE). Les TUC leur permettent de choisir de retrouver une certaine dignité. Ils sont aussi un moyen pour eux d’échapper à l’ennui, à la solitude ou à la tentation d’activités illicites.» Pour le haut fonctionnaire, «la dignité n’ayant pas de prix, les prestations d’utilité publique ne sont pas rémunérées, mais récompensées par de l’argent de poche».
Une réponse «insatisfaisante» pour Anne-Marie von Arx. «Les NEM continueront à zoner et certains à dealer, réagit la députée PDC. Nous allons réfléchir à des contre-propositions».
Une possibilité qui existe déjà. L’Hospice général propose en effet aux NEM des TUC ou autres activités rémunérées. Le hic: ces occupations sont rétribuées... 50 fr. par mois! Un «salaire» pas franchement incitatif. Seuls huit NEM avaient d’ailleurs choisi ce type d’activité à fin 2009. Mais l’Etat, qui offre déjà environ 300 fr. mensuels aux NEM comme aide d’urgence, en plus d’un logement et de nourriture, n’envisage pas d’augmenter ce montant.
«Ces personnes n’ont pas d’autorisation de séjourner en Suisse, rappelle Bernard Favre, secrétaire général du Département de la solidarité et de l’emploi (DSE). Les TUC leur permettent de choisir de retrouver une certaine dignité. Ils sont aussi un moyen pour eux d’échapper à l’ennui, à la solitude ou à la tentation d’activités illicites.» Pour le haut fonctionnaire, «la dignité n’ayant pas de prix, les prestations d’utilité publique ne sont pas rémunérées, mais récompensées par de l’argent de poche».
Une réponse «insatisfaisante» pour Anne-Marie von Arx. «Les NEM continueront à zoner et certains à dealer, réagit la députée PDC. Nous allons réfléchir à des contre-propositions».
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