La communauté musulmane de Wil ne veut plus construire son minaret. A Langenthal, le projet, antérieur à l’initiative, est maintenu
On entend la ligne de chemin de fer voisine. Un son strident. Ici, dans un bâtiment blanc, engoncé entre un bureau d’informatique, un centre d’art martial et une pancarte qui vante un solarium et contraste avec la grisaille ambiante, c’est la mosquée de Wil, dans le canton de Saint-Gall. En ce jour maussade de décembre, l’imam Bekim Alimi, 35 ans, Albanais originaire de Macédoine, reçoit là où les quelque 750 familles musulmanes de la région sont inscrites. «Le vendredi, nous sommes parfois plus de 300 dans cette salle de 250 m2. C’est indécent pour prier. Nous voulons plus d’espace. Même si cela doit se faire sans minaret.»
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