samedi 9 juillet 2005

La Fareas attend pour réagir


Des plaintes du voisinage depuis 1999 déjà.

L’article intitulé «Quand trottoir rime avec déchetterie» paru dans notre édition du 26 juin est en quelque sorte la goutte d’eau qui a fait déborder le vase.
Les problèmes d’incivilités et de nuisances sonores autour des immeubles d’Haldimand et de la Faïencerie ne datent néanmoins pas d’hier. La motion retrace différents épisodes, dont une pétition remise en 1999 au président du Conseil communal par des voisins. Pétition qui aurait été suivie de promesses mais d’aucun acte concret. Le texte fait aussi référence à une lettre de la Fareas datée du 4 septembre 2003, elle aussi restée sans effet. «Depuis mai 1999, la Fareas manipule l’information. Elle ne tient pas ses engagements pour soulager le voisinage et génère la révolte», affirme la motion.

Confrontée au contenu du texte dont elle n’avait pas encore eu connaissance, la responsable de la communication de la Fareas, Emmanuelle Marendaz Cole, a préféré attendre pour prendre position que son directeur, Pierre Imhof, soit de retour de vacances. La fondation souhaite aussi s’entretenir d’abord directement avec la Municipalité. Globalement, la chargée de la communication rappelle ce qu’elle avait déjà dit lors d’un précédent article: les requérants sont informés sur la manière de tenir les logements et sur les us et coutumes en vigueur. De plus, les immeubles de la Fareas seraient aussi fréquemment visités par des intendants. Affaire à suivre, donc…

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