Pour raison de santé, le réfugié arménien a quitté, hier, le centre de rétention de Nîmes, accompagné de son fils. Par contre, le sort de sa concubine reste en suspend.
Le dénouement est tombé concernant David Azryan et son fils Vazgen, âgé de six ans, qui avaient été placés, le 7 janvier, en centre de rétention à Nîmes, dans l’attente de leurs expulsions. Hier, vers 15 h 30, on a appris, par l’avocate de David Azrian, Cécile Linossier, que cet Arménien avait été libéré pour raison de santé. Son fils est également libre. L’homme était semble-t-il malade, et son état se serait aggravé lors de son séjour au centre de rétention. Pour le collectif de défense des demandeurs d’asile et sans papier, la mobilisation « n’a pas été vaine et porte ainsi ses fruits ». Et aujourd’hui, Christine Chevalier, la porte-parole, souligne que « l’objectif est de rester mobilisés jusqu’à la régularisation de David et de sa famille ».
Rappelons que David Azryan, en situation irrégulière, vivait à Langeac, avec sa compagne, âgée d’une vingtaine d’années, et son fils. Leur placement en centre de rétention, la semaine dernière, avait soulevé une vague de protestation, notamment du collectif de soutien et aussi de parents et amis du club de foot local, avec lesquels ils avaient sympathisé. La famille s’était visiblement bien intégrée. Des manifestations, mercredi dernier à Langeac (quatre-vingts personnes), puis samedi au Puy-en-Velay (deux cents personnes) avaient montré l’émotion suscitée par cette affaire.
S’il est aujourd’hui probable que David Azryan reviendra vivre à Langeac, le sort de sa compagne, Vanine, est encore incertain. Hier, elle était convoquée à l’OFFPRA (Office français des réfugiés et des apatrides) pour un entretien concernant sa demande d’asile.
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