Courrier de lecteur à propos de l’éditorial de Mehdi-Stéphane Prin intitulé «La sagesse l’emporte sur la maladresse de Tosato» (24 heures du 15 septembre 2010).
Evoquant l’acceptation par le Conseil des Etats d’une motion qui propose d’ouvrir l’apprentissage aux sans-papiers, Mehdi-Stéphane Prin écrit: «La Municipalité de Lausanne et le Conseil d’Etat doivent rapidement trouver une solution permettant d’offrir une formation pratique aux jeunes clandestins.»
C’est aller un peu trop vite. Le Conseil national a accepté la motion en premier, le Conseil des Etats en second, et maintenant le texte est renvoyé au Conseil fédéral.
L’exécutif va élaborer un projet de loi qui devra être adopté par les Chambres, et la loi modifiée devra subir l’épreuve du délai référendaire. Sur une décision d’une portée symbolique aussi grande, j’estime que le peuple doit se prononcer.
Alors que la gauche pleurniche constamment qu’il manque des places d’apprentissage, comment pourra-t-on expliquer à un jeune Vaudois que la place qu’il convoitait a été attribuée à une personne en situation illégale?
Un courrier signé François Brélaz, député UDC, Epalinges, dans 24 Heures
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