vendredi 19 mars 2010

Apprentissage des sans-papiers

Deux lecteurs de 24 Heures expriment leur opinion dans le courrier des lecteurs.

Ils coûtent plus cher dans la rue qu’à une place d’apprentissage

Désœuvrés, les jeunes sans papiers se livrent à toutes sortes de bêtises. Ils coûtent plus cher dans la rue qu’à une place d’apprentissage.

Pourquoi ne pas permettre de faire une formation professionnelle à ceux qui s’engagent une fois celle-ci terminée, à retourner dans leur pays? Munis d’un métier, ils ont une chance de s’y intégrer et de contribuer à son développement. Ceux d’entre eux qui ,avant de partir, auront trouvé un employeur en Suisse disposé à les engager peuvent, de leur pays, entreprendre une démarche régulière d’immigration.

Parfaitement intégrés et disposant d’un contrat de travail, ils devraient revenir rapidement et obtenir ainsi légalement un permis de travail.

Jean-Jacques Meyer, Lausanne

Ne ferait-elle pas mieux de faire la chasse au travail clandestin?

Une fois de plus, la Municipalité de Lausanne va à l’encontre des intérêts de nos concitoyens en voulant permettre aux enfants de clandestins de faire un apprentissage!

Alors que chaque année des milliers de nos jeunes, Suisses et étrangers intégrés, ne trouvent pas de place, elle veut s’occuper de gens illégalement dans notre pays et cautionne donc ceux qui bafouent nos lois.

Cette majorité de gauche ne s’occupe pas de nos citoyens les plus faibles qui l’ont élue pour plus d’égalité sociale en faisant par exemple profiter leurs enfants (souvent placés dans des écoles privées…) de places d’apprentissage. Dans l’espoir qu’elle luttera contre la politique des petits copains au détriment de jeunes défavorisés… Elle ferait mieux de faire la chasse au travail clandestin pour éviter la sous-enchère salariale et la dégradation des conditions de travail dans les milieux les plus précaires et qui profitent avant tout aux patrons les plus malintentionnés!

Pourquoi nos élus ne font-ils pas passer à la caisse les patrons qui exploitent les clandestins?

Gérard Pasche, Renens

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