L'initiative populaire contre la construction de minarets viole les libertés garanties par la Constitution, fondements d'une bonne cohabitation, estime la Conférence suisse des délégués à l'intégration.
Celle-ci rejette donc avec fermeté le texte en votation le 29 novembre.
En contradiction fondamentale avec le travail accompli par les délégués communaux, régionaux et cantonaux à l'intégration, l'initiative va à l'encontre des efforts d'intégration de musulmans immigrés, écrit la Conférence mardi dans un communiqué.
Loin de résoudre les problèmes, elle lance un faux signal. D'après les délégués à l'intégration, la confrontation et la stigmatisation renforcent surtout les courants fondamentalistes au sein tant des populations étrangères qu'indigènes.
L'initiative viole en outre la liberté religieuse, note la conférence.
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