samedi 28 novembre 2009

Immigration clandestine: ''un cancer'' selon M. LePen

Bienvenue chez nous (Luz) La vice-présidente du Front national Marine Le Pen a parlé aujourd'hui de l'immigration clandestine comme d'un "cancer" risquant de se "métastaser" à l'ensemble de la France, s'exprimant à Bailleul (Nord) où un lieu d'accueil pour les migrants doit s'ouvrir dimanche.

"Nous sommes dans le symbole de ce que nous dénoncions, le cancer d'une immigration clandestine qui se métastase à l'ensemble du département, puis de la région et demain à l'ensemble de la France", a déclaré Marine Le Pen, lors d'une conférence de presse.

La politique gouvernementale de lutte contre l'immigration clandestine revient, selon Marine Le Pen, à mettre "la poussière sous le tapis": "on fait croire que la disparition de la jungle de Calais va entraîner la disparition de l'immigration clandestine alors qu'on est en train de monter des campements dans l'ensemble de la région".

"Ils vont faire 40 campements de 20 ou 30 migrants en espérant que ça se verra moins que lorsqu'il y en a 800 sur un même territoire", a estimé Marine Le Pen, à propos de la jungle de Calais, qui avait été démantelée en septembre 2009. La candidate frontiste aux prochaines élections régionales a estimé que le Nord/Pas-de-Calais "ne peut pas devenir l'hôpital sans frontières du monde".

La candidate a également dénoncé "la contradiction absolue du message entre l'UMP nationale qui vient dire (...) +Nous luttons contre l'immigration clandestine+ et l'ensemble des élus UMP locaux (...) qui aident à cette immigration clandestine". Marine Le Pen faisait notamment référence à la mise à disposition par le maire UMP de Steenvorde (Nord) d'un terrain pour l'association Terre d'errance. L'élue frontiste reproche par ailleurs au maire (PS) de Bailleul d'avoir mis ses administrés devant le fait accompli.

Le camp Intermed, "lieu d'accueil sanitaire et humanitaire", doit accueillir à Bailleul un maximum de quinze à vingt migrants de Calais "fragilisés" auxquels des soins seront prodigués, selon Claire Cleenewerck, présidente de l'association Flandre terre solidaire, à l'origine du projet.

Trouvé dans le Figaro

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