S.K. | 06.10.2009 | 11:16
L’affiche des antiminarets, montrant une femme voilée et des tours de prières poussant sur un drapeau suisse n’aura pas droit de cité dans l’espace public bâlois. «Elle est en infraction avec le paragraphe 7 de notre règlement sur l’affichage», note le Département des constructions. Celui-ci interdit toute campagne «à contenu raciste ou discriminatoire».
En Suisse alémanique, d’autres villes, comme Lucerne, Zurich et Winterthour, se sont penchées sur l’affiche litigieuse, sans trancher pour l’instant. Avant de se prononcer sur une éventuelle interdiction, les Municipalités ont demandé son expertise à la Commission fédérale contre le racisme. Son verdict devrait tomber en fin de semaine.
Pour le président du comité de l’initiative antiminarets, le conseiller national UDC Walter Wobmann, la décision bâloise est un affront: «autant abolir totalement la démocratie», s’insurge le Soleurois dans le «Tages-Anzeiger». Pour lui cette décision est évidemment politique, mais il ne s’avoue pas vaincu pour autanz: «Nous ferons soit de l’affichage sauvage, prévient-il, ou alors nous placerons nos placards sur des espaces privés».
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