L'Angleterre cesse d'être l'Eldorado pour les clandestins. Elle verrouille de plus en plus ses accès. : Reuters
Il n'y a pas qu'à Calais que la vie est dure pour les clandestins. Ceux qui parviennent à traverser la Manche tombent dans un pays de plus en plus hostile aux illégaux.
Londres. De notre correspondante
Au bout du fil, une voix claire à l'accent mâtiné d'arabe. Taib, un ex-avocat kurde, raconte. Après avoir fui l'Irak en 2000, il s'est retrouvé sur une aire d'autoroute anglaise, débarqué d'un camion dont il ignore le trajet depuis la Turquie. Auprès de la police, il a demandé le droit d'asile, a été logé à Middlesbrough, au Nord-Est. Il y a passé quatre ans, en attendant que se précise son sort.
« On était neuf dans une maison. Je partageais une toute petite chambre avec un autre réfugié. Le gouvernement me donnait 10 £ de bons de nourriture par semaine(10,80 €). C'était très difficile. » Taib attend toujours l'autorisation officielle de rester sur le territoire.
Comme lui, ils sont encore nombreux à tenter l'aventure vers la Grande-Bretagne. Avec de moins en moins d'espoir d'y mener la vie rêvée. 28 000 réfugiés ont été arrêtés à l'entrée du territoire, en 2008, 10 000 de plus qu'en 2007. Ceux qui se faufilent quand même à travers les mailles d'un filet resserré se voient, dans 70 % des cas, refuser le droit de rester.
Au bout du fil, une voix claire à l'accent mâtiné d'arabe. Taib, un ex-avocat kurde, raconte. Après avoir fui l'Irak en 2000, il s'est retrouvé sur une aire d'autoroute anglaise, débarqué d'un camion dont il ignore le trajet depuis la Turquie. Auprès de la police, il a demandé le droit d'asile, a été logé à Middlesbrough, au Nord-Est. Il y a passé quatre ans, en attendant que se précise son sort.
« On était neuf dans une maison. Je partageais une toute petite chambre avec un autre réfugié. Le gouvernement me donnait 10 £ de bons de nourriture par semaine(10,80 €). C'était très difficile. » Taib attend toujours l'autorisation officielle de rester sur le territoire.
Comme lui, ils sont encore nombreux à tenter l'aventure vers la Grande-Bretagne. Avec de moins en moins d'espoir d'y mener la vie rêvée. 28 000 réfugiés ont été arrêtés à l'entrée du territoire, en 2008, 10 000 de plus qu'en 2007. Ceux qui se faufilent quand même à travers les mailles d'un filet resserré se voient, dans 70 % des cas, refuser le droit de rester.
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