PROCÈS - L'accusé, un ex-sous-brigadier de la gendarmerie, aurait cogné sans raison un suspect calme et menotté. A la barre, d'anciens collègues confirment.
Si certaines allégations de violences policières sont difficiles à démêler, le cas du sous-brigadier L. semble relativement limpide. Le Parquet a d'ailleurs déjà condamné une fois par ordonnance ce gendarme – 150 jours amende avec sursis – pour avoir gratuitement frappé un suspect calme et menotté. Son verdict: lésions corporelles simples aggravées, abus d'autorité et dénonciation calomnieuse. La scène s'est déroulée en mars 2007 sous les yeux de collègues. Hier devant le Tribunal de police dans le cadre d'un procès en appel, l'accusé, qui a depuis été révoqué par le Conseil d'Etat, a contesté tout dérapage et affirme s'être seulement défendu. Quant à la victime, un Africain recalé du circuit de l'asile, elle n'est plus en Suisse.
samedi 13 décembre 2008
Une gravissime affaire de violence policière devant la justice
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