mercredi 30 janvier 2008

"C'est une idée choc !"

Interview express de Yann Jaillet, conseiller communal radical, auteur de la motion. Par Vincent Maendly dans 24 Heures.

«Nous voulons faire avancer les choses et je crois que c’est en train de marcher!»

– En voulant interdire aux requérants l’accès à la gare, n’y êtes-vous pas allé un peu fort?
– Non. Cette motion a été interprétée comme une mesure discriminatoire contre les gens du CEP, mais ce n’est pas la volonté de base de notre texte.
C’est-à-dire?
– La volonté de mettre fin au squat de la gare, qui est occu­pée toute la journée. Les usa­gers ne peuvent plus passer, il y a sans cesse du brouhaha, des déchets. Cela crée un sentiment d’insécurité. Or la gare est le portail de Vallorbe. Mais si tout cela était le fait d’un groupe de jeunes Vallorbiers par exemple, cela ne changerait rien.
– Il s’agit tout de même d’une idée choc…
– Oui, on peut le dire, c’est assez choc. Notre but était aussi de réveiller un peu tout le monde. Il semble qu’il n’était plus possible de dialoguer avec les autorités bernoises. Nous voulons faire avancer les choses et je crois que c’est en train de marcher! Je rappelle aussi que si la motion a été déposée par le Parti radical, elle a été très largement soutenue par les autres partis. C’est l’affaire de toute une population.
– Cela dit, croyez-vous que votre motion est recevable sur le plan du droit?
– Beaucoup de gens ont émis des doutes à ce sujet mais, à mon avis, elle a des chances.
Elle fixe un but à la Municipa­­lité, mais lui laisse toute lati­tude dans les moyens à mettre en oeuvre pour y parvenir.
– Et si la motion est malgré tout jugée irrecevable?
– L’important, c’est que le problème soit résolu. Une mesure qui a les mêmes effets serait la bienvenue.

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