«Les gens se précipitent pour entreprendre des travaux qui se déroulent en ce moment dans le froid»
Depuis le début du mois de décembre, l’équipe du cinéaste Fernand Melgar passe ses journées dans les entrailles du CEP pour tourner un documentaire sur le quotidien des demandeurs d’asile et des personnes qui les encadrent. Pour lui le regroupement des requérants sur le site de la gare est un pis-aller qui l’attriste: «S’ils passent leur temps à boire des verres sur le perron, c’est pour tromper le temps et faire face à l’inactivité qui leur est imposée. » La caméra capte la réalité de la vie, mais l’oeil du cinéaste se refuse à porter des jugements sur la politique d’asile.
«J’ai assisté à l’ouverture des inscriptions pour les candidats aux travaux d’utilité publique, organisés conjointement par le service forestier de la commune et les responsables du centre. J’ai été surpris de voir les gens se précipiter pour entreprendre des travaux qui se déroulent en ce moment dans le froid», rapporte Fernand Melgar.
Les places pour ces travaux sont limitées à cinq par semaine. Cette occupation permet également aux requérants d’être reconnus dans leur dignité d’être humain.
«Les candidats à l’asile ont un état d’esprit proche de celui des pionniers. Ils sont prêts à déployer une énergie considérable pour vivre plus dignement. En travaillant, ils peuvent s’échapper un instant de leurs préoccupations et évacuer les tensions liées à l’attente de la décision de l’ODM qui influencera grandement leur avenir», commente encore le cinéaste.
Depuis le début du mois de décembre, l’équipe du cinéaste Fernand Melgar passe ses journées dans les entrailles du CEP pour tourner un documentaire sur le quotidien des demandeurs d’asile et des personnes qui les encadrent. Pour lui le regroupement des requérants sur le site de la gare est un pis-aller qui l’attriste: «S’ils passent leur temps à boire des verres sur le perron, c’est pour tromper le temps et faire face à l’inactivité qui leur est imposée. » La caméra capte la réalité de la vie, mais l’oeil du cinéaste se refuse à porter des jugements sur la politique d’asile.
«J’ai assisté à l’ouverture des inscriptions pour les candidats aux travaux d’utilité publique, organisés conjointement par le service forestier de la commune et les responsables du centre. J’ai été surpris de voir les gens se précipiter pour entreprendre des travaux qui se déroulent en ce moment dans le froid», rapporte Fernand Melgar.
Les places pour ces travaux sont limitées à cinq par semaine. Cette occupation permet également aux requérants d’être reconnus dans leur dignité d’être humain.
«Les candidats à l’asile ont un état d’esprit proche de celui des pionniers. Ils sont prêts à déployer une énergie considérable pour vivre plus dignement. En travaillant, ils peuvent s’échapper un instant de leurs préoccupations et évacuer les tensions liées à l’attente de la décision de l’ODM qui influencera grandement leur avenir», commente encore le cinéaste.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire