Lire ce bref entretien d'Emmanuel Barraud avec la directrice du SAJE, Chantal Varin ainsi qu'avec l'ODM dans 24heures:
Faire passer à soixante jours la durée maximale du séjour des requérants au Cep n’ira pas sans un certain nombre de complications. La directrice du Saje, Chantal Varrin, s’en inquiète: «Non seulement cela augmentera le nombre de personnes présentes dans le centre, mais en plus ces séjours prolongés sont très difficiles à supporter. Nous accueillons de plus en plus de requérants désespérés parce qu’ils sont assignés à résidence depuis plus d’un mois, dans des locaux qui n’étaient pas prévus pour de telles durées, sans activités possibles. Leurs enfants ne peuvent même pas être scolarisés durant cette période.» En outre, les heures de permanence des collaborateurs du Saje ne suffisent déjà plus à absorber les demandes.
Pour limiter les effets négatifs de cette nouvelle norme, l’ODM a toutefois déjà mis sur le métier un certain nombre de mesures, qui entreront progressivement en vigueur. «Il est question de prévoir de l’argent de poche pour les pensionnaires, de prolonger les heures de présence du personnel d’accompagnement, d’organiser de nouvelles animations – notamment sportives – à proximité du centre. En partenariat avec les communes, nous voulons aussi mettre en place un système de travaux volontaires d’intérêt général, comme cela s’est fait avec succès à Chiasso», détaille Gilbert Forestier, responsable des centres à l’ODM.
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