jeudi 1 juin 2006

Embarras chez les radicaux romands

Le grand vieux parti peine à "désigner des volontaires" pour s'engager dans la défense des lois Blocher, lire l'article de Vincent Bourquin dans 24heures.

«Cherche désespérément un parlementaire romand prêt à s’engager dans la campagne pour le double oui à la loi sur l’asile et sur les étrangers». Tel pourrait être le libellé d’une annonce du PRD.
Les radicaux suisses ont en effet décidé de créer leur propre comité en vue de la votation du 24 septembre.
L’objectif: se distancer de l’UDC. Le parti a donc cherché un conseiller national ou un conseiller aux Etats francophone prêt à prendre la vice-présidence de ce comité ad hoc aux côtés de Fulvio Pelli. Tous ont refusé.
Certains ont invoqué des questions de disponibilité.
D’autres ne souhaitaient tout simplement pas s’engager dans une campagne qui s’annonce extrêmement sensible. Surtout en Suisse romande. Finalement, c’est le vice-président du parti, Léonard Bender, qui a dû se sacrifier.
Au sein de la direction du PRD, plusieurs personnes s’étonnent de ce «manque de courage». D’autant que la majorité des parlementaires romands ont soutenu ces deux lois. «Du bout des lèvres», précise le conseiller national vaudois Yves Christen: «Elles étaient le plus petit dénominateur commun.» L’ancien syndic de Vevey confirme d’ailleurs son refus, et celui d’autres collègues, de s’engager activement sur ce dossier: «D’ailleurs je ne pense pas que l’on va beaucoup entendre les radicaux durant cette campagne.

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