Jusqu'à présent, une règle intangible régit toute demande : elle doit être déposée dans le premier pays d’entrée de l’Union. D'ailleurs, cela fait peser une pression énorme sur la Grèce et l’Italie. Aujourd’hui, la situation n’est plus tenable, tant pour les pays, que pour les demandeurs d’asile qui doivent attendre dans des conditions déplorables.
Alors que des milliers de Tunisiens ont débarqué sur l’île italienne de Lampedusa, nous verrons quelle est la situation pour tous ceux qui demandent le statut de réfugié en Europe. Les conditions d’accueil sont de plus en plus décriées au sein même des 27 pays de l’UE. L’Allemagne, tout comme la Finlande et le Danemark, a donc décidé de ne plus renvoyer les immigrés vers la Grèce, et ce pour un an. Le règlement de Dublin II, comme on l’appelle, est donc provisoirement enterré. A Berlin, Julien Mechaussie a rencontré deux Iraniens qui ont durement souffert de ce règlement et des conditions de vie en Grèce. Et en Pologne, un pays à la frontière de l’UE, les demandeurs d’asile sont nombreux à se retrouver là, tout simplement parce que c’est le premier pays européen où ils ont posé les pieds. Damien Simonart est allé leur rendre visite dans le centre d’hébergement de Debak, près de Varsovie.
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