Les experts du Comité des droits de l’homme de l’ONU ont sévèrement critiqué jeudi la situation des Roms en Hongrie, estimant qu’ils étaient victimes de «discriminations» et de «mauvais traitements».
Un Comité des droits de l’homme de l’ONU s’est penché sur la situation des Roms en Hongrie et a livré ses conclusions ce jeudi. Les Roms subissent des «mauvais traitements continus et un profilage racial… de la part de la police», écrivent les 18 experts dans leurs conclusions du rapport périodique de la Hongrie, examinant les mesures prises par ce pays pour se conformer au Pacte international relatif aux droits civils et politiques.
Cette minorité est la cible, selon les experts, de «déclarations virulentes et généralisées (émanant) de personnalités publiques, des médias, et des membres de la Magyar Garda», l’ancienne «Garde hongroise» officiellement dissoute et qui s’en prend habituellement aux juifs et aux Roms.
«Ils (les Roms) forment une minorité très importante en Hongrie» et souffrent de «préjudices et de discriminations de façon très répandue», a expliqué un des membres du Comité de l’ONU, Michael O’Flaherty, en conférence de presse.
L’expert irlandais a toutefois précisé que le Comité avait «parlé avec la Hongrie», estimant que ses représentants avaient «reconnu à quel point les attitudes de la société doivent être modifiées».
A partir du 1er janvier, la Hongrie, où vivent quelque 700.000 Roms, assumera la présidence tournante de l’Union européenne et a déjà annoncé que l’intégration des Roms serait l’un des trois sujets sur lesquels elle désirait mettre l’accent.
AFP relayée par le Temps
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