Fermer le centre d'accueil de Collombey-le-Grand et héberger les requérants d'asile dans des baraquements militaires à l'écart des zones d'habitations? Ces solutions proposées par l'UDC pour régler les problèmes de trafic de drogue liés à ce centre vont bien entendu faire bondir certains. Editorial signé Gilles Berreau dans le Nouvelliste.
Fort bien, mais alors que faire avec ce dossier? Continuer à nier le problème? Répéter que commune et canton ne sont pas compétents? S'il est évident que la fermeture d'un centre ne fait que déplacer le problème - après la fermeture du centre de Conthey en février, les requérants n'ont pas quitté la Suisse pour autant - la Confédération peut et doit corriger le tir. Elle peut accélérer les procédures d'examen toujours trop longues des demandes d'asile. Mais à quoi bon, si la Suisse continue à multiplier les voies de recours pour les requérants déboutés. Et surtout, si elle ne tape pas du poing sur la table face à certains pays qui rechignent encore à entériner des accords de réadmission. Par exemple, en liant l'aide humanitaire et économique de la coopération helvétique à la signature de ces accords.
L'Algérie, mais surtout le Nigeria, sont montrés du doigt par le conseiller national Oskar Freysinger. Face à de très nombreux requérants nigérians se livrant à des activités criminelles, la création d'une task-force réunissant cantons et Confédération, comme le souhaite l'Office fédéral des migrations, permettrait d'agir à la racine du mal. Et d'arrêter de déplacer le problème d'une commune à l'autre.
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