Au cours de sa première année d'activité, l'Observatoire suisse du droit d'asile et des étrangers a dénoncé plusieurs cas dans lesquels il estime qu'une application trop rigoureuse de la loi a bafoué les droits humains.
Selon l'Observatoire, l'application des lois sur l'asile et les étrangers, dont le durcissement avait été approuvé par le peuple suisse en 2006, a parfois des conséquences inhumaines.
Hermine et Mickael sont deux enfants nés en Suisse et de nationalité suisse. Leurs mères respectives, d'origine africaine et séparées de leurs conjoints suisses, ne disposent d'aucun permis de séjour valable et ont été conviées à quitter le pays... avec leur enfant.
Auteur de cette décision, l'Office fédéral des migrations argumente que, lorsqu'une mère n'a pas le droit de séjourner en Suisse, la loi permet d'expulser cette dernière. « Et nous, nous appliquons la loi », a affirmé dans une interview Jonas Montani, le porte-parole de l'Office.
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