Extraits d'un article signé Philippe Rodrik paru dans 24 Heures
Christoph Blocher s’est doté d’une puissante arme pour favoriser ses chances de succès et celles de son parti lors des prochaines élections fédérales: le soutien inconditionnel de la Weltwoche. Christoph Blocher vient de réaliser un tout grand coup avec quelques-uns de ses amis. Au travers d’une curieuse transaction, ils se sont en effet assuré un contrôle absolu sur la Weltwoche, hebdomadaire alémanique très influent en matière d’opinion.( ... ) L’hebdo est à nouveau dirigé par un quarteron de fans de l’UDC (Union démocratique du centre) zurichoise et de son ex-président, Christoph Blocher.
Mise sous tutelle
L’opération relève quasiment de la mise sous tutelle. Ainsi Roger Köppel ne se contenterat- il pas d’être journaliste et de diriger la rédaction dès le mois d’octobre. Il deviendra aussi le patron de l’entreprise, grâce aux abondants secours financiers de grands amis du conseiller fédéral UDC et peut-être même de Christoph Blocher en personne. ( ... )
Les protagonistes de l’affaire, -Tito Tettamanti, Pierre Mirabaud, Martin Wagner, Gerhart Isler et Hans Kaufmann-, partagent au moins deux points communs avec leur pote Christoph Blocher: ils adorent le «moins d’Etat» et sont allergiques à l’Union européenne. Tous ces messieurs se réjouissent donc de retrouver, comme de 2002 à 2004, une Weltwoche complètement à leur service, soutenant à fond l’UDC, Christoph Blocher et nombre de leurs projets, affirmant au besoin que «trop d’étrangers vivent en Suisse».
«Haine et égoïsme»
Plus récemment, l’hebdomadaire s’est aussi permis de juger les motivations de nombreux citoyens peu enthousiasmés par les nouvelles lois sur l’asile et l’immigration, soumises au vote populaire le 24 septembre: «Haine de la Suisse, égoïsme et vengeance.»
Christoph Blocher s’est doté d’une puissante arme pour favoriser ses chances de succès et celles de son parti lors des prochaines élections fédérales: le soutien inconditionnel de la Weltwoche. Christoph Blocher vient de réaliser un tout grand coup avec quelques-uns de ses amis. Au travers d’une curieuse transaction, ils se sont en effet assuré un contrôle absolu sur la Weltwoche, hebdomadaire alémanique très influent en matière d’opinion.( ... ) L’hebdo est à nouveau dirigé par un quarteron de fans de l’UDC (Union démocratique du centre) zurichoise et de son ex-président, Christoph Blocher.
Mise sous tutelle
L’opération relève quasiment de la mise sous tutelle. Ainsi Roger Köppel ne se contenterat- il pas d’être journaliste et de diriger la rédaction dès le mois d’octobre. Il deviendra aussi le patron de l’entreprise, grâce aux abondants secours financiers de grands amis du conseiller fédéral UDC et peut-être même de Christoph Blocher en personne. ( ... )
Les protagonistes de l’affaire, -Tito Tettamanti, Pierre Mirabaud, Martin Wagner, Gerhart Isler et Hans Kaufmann-, partagent au moins deux points communs avec leur pote Christoph Blocher: ils adorent le «moins d’Etat» et sont allergiques à l’Union européenne. Tous ces messieurs se réjouissent donc de retrouver, comme de 2002 à 2004, une Weltwoche complètement à leur service, soutenant à fond l’UDC, Christoph Blocher et nombre de leurs projets, affirmant au besoin que «trop d’étrangers vivent en Suisse».
«Haine et égoïsme»
Plus récemment, l’hebdomadaire s’est aussi permis de juger les motivations de nombreux citoyens peu enthousiasmés par les nouvelles lois sur l’asile et l’immigration, soumises au vote populaire le 24 septembre: «Haine de la Suisse, égoïsme et vengeance.»
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