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Cent vingt réfugiés afghans font la grève de la faim à Oslo pour protester contre leur expulsion de Norvège. Un médecin a averti mercredi que la vie de certains, qui observent leur mouvement depuis plusieurs semaines, pouvait être en danger.
«Jusqu'à présent, nous avons traité 46 des grévistes de la faim. Tous les organes de leur corps ont besoin de nutrition. Après trois semaines, les réserves s'épuisent. En général, les reins lâchent en premier, mais le cerveau peut aussi être endommagé», a expliqué à l'AFP Endre Sandvik, chef du centre médical d'urgences d'Oslo. Le 26 mai, vingt réfugiés afghans avaient entamé une grève de la faim. Ils ont depuis été rejoints par d'autres et sont désormais au nombre de 120. Ils avaient cessé de s'alimenter immédiatement après l'expiration d'un programme de rapatriement mis en place par les autorités norvégiennes, proposant entre 5000 et 15 000 couronnes (entre 639 et 1917 euros) aux Afghans qui acceptaient de retourner dans leur pays sur une base volontaire. Seuls quelques-uns des membres de la communauté afghane, qui compte environ 6000 membres dans ce pays scandinave, ont accepté cette offre avant qu'elle n'expire. Environ 2000 Afghans dont la demande d'asile a été refusée vont ainsi être expulsés de force du pays scandinave. La police a indiqué qu'elle allait commencer les expulsions dans deux semaines.
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