Dans Le Temps Valérie de Graffenried rédige également un compte rendu centré sur les référendums des milieux qui soutiennent le droit d'asile.
Extraits:
Le combat était perdu d'avance. Le vibrant plaidoyer du libéral vaudois Claude Ruey, appelant à refuser la loi sur l'asile aux côtés de la gauche, n'y a rien fait: le parlement a adopté, vendredi, en votation finale, la loi sur l'asile durcie en cours de procédure par Christoph Blocher, par 108 voix contre 69 et 12 abstentions au National...Claude Ruey a comparé le parlement à un oiseau en cage.
Un oiseau dont on réduit progressivement le volume de la volière tout en baissant la lumière et qu'on soumet peu à peu à une pollution toujours plus grande. «L'oiseau vit toujours, mais il ne chante plus et il ne s'aperçoit plus qu'il est prisonnier. J'ai un peu le sentiment que nous nous trouvons dans cette situation: l'oiseau ne s'est même plus rendu compte qu'aujourd'hui, lorsque l'on parle d'asile dans ce pays, immédiatement certains - et une grande partie - traduisent par abus». Une allusion sans doute au fait que l'écrasante majorité des radicaux et des démocrates-chrétiens a suivi la ligne dure de l'UDC, par conviction mais aussi pour des raisons stratégiques: pour ne pas laisser au parti blochérien le monopole du dossier «étrangers»...Dans le camp des conseillers nationaux bourgeois, seuls les démocrates-chrétiens Pierre Kohler (JU) et Luc Barthassat (GE), les libéraux Claude Ruey (VD) et Martine Brunschwig-Graf (GE), et le radical Yves Guisan (VD) ont voté aux côtés de la gauche contre la loi sur l'asile. Les mêmes ont voté contre la loi sur les étrangers, le libéral vaudois Serge Beck, qui a dit oui à la loi sur l'asile, en plus...
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