vendredi 28 octobre 2005
Victor
VICTOR*, 24 ans, expulsé en janvier 2005, après cinq ans à Lausanne: «J’étais en patins à roulettes avec des potes. Des policiers nous ont demandé nos papiers. Ils m’ont emmené au poste et m’ont déshabillé complètement avant de me mettre en cellule. Je suis resté trois jours sans avoir le droit d’appeler personne, sans pouvoir changer de vêtements, avec mes patins. Enfin, j’ai pu contacter mon frère qui m’a amené quelques affaires. Au bout de quinze jours, j’ai été expulsé avec des menottes comme si j’étais un criminel. Ça m’a vraiment touché là (dit-il en posant la main sur le coeur). J’avais toutes mes affaires chez moi et encore de l’argent, mais je n’ai pas pu passer les chercher, ni même avertir ma famille. Je suis arrivé avec 10 francs en poche à Quito, au milieu de la nuit, sans aucun moyen de rentrer chez mes parents.»
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