Dans le courrier des lecteurs de 24heures, le député UDC François Brélaz explique très clairement les raisons du "profilage ethnique" dont sont victimes les requérants d'origine Africaine. Désormais, selon ce député, il faudra qu'une personne menacée qui a la peau noire soit au préalable formée et qu'elle paye des impôts pour être acceptée en Suisse.
»En réponse à l’«Opinion» de M. Innocent Naki intitulée «Pourquoi cette décision est arbitraire!» ( 24 heures du 20 oc-tobre 2005):
M. Innocent Naki, enseignant et écrivain africain, s’insurge contre les «expulsions massives» dont sont victimes les demandeurs d’asile, notamment africains. Or, les Africains, qu’ils soient des NEM (non entrée en matière) en Suisse ou qu’ils tentent de parvenir en Europe par les enclaves espagnoles de Mellila et Ceuta, sont des réfugiés économiques et non politiques.
Si la Suisse a besoin d’une certaine immigration, celle-ci doit être choisie et non subie. Les immigrés doivent être des gens avec une formation, qui paient des impôts, et non des gens sans formation professionnelle qui navigueront entre petits boulots et aide sociale.
Voilà quelques mois, la Conférence romande et tessinoise des offices cantonaux de l’em-ploi a publié des statistiques intéressantes. On y apprend que la communauté africaine connaît un taux de chômage de 30%, le plus élevé de toutes les communautés. Pour ces gens, la durée moyenne de recherche d’un emploi est la plus longue (355 jours).
D’autre part, avant d’accepter tous les miséreux du monde entier, il faut se préoccuper des sans-emploi suisses et étrangers en situation légale. Ainsi, fin juin 2005, à Renens, si on additionne les chômeurs, les personnes qui ne sont pas au chômage mais cherchent un travail et les bénéficiaires du revenu minimum de réinsertion (personnes qui devraient en principe chercher un emploi), on recense 1220 travailleurs potentiels. Cela représente 11,8% de la population active. Quand il y a autant de demandeurs d’emploi dans une des plus grandes communes du canton, il est normal d’être restrictif à l’égard des personnes non qualifiées provenant de pays extraeuropéens.
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