Fauchée sur un trottoir à Bel-Air, il y a un peu plus d’une année, l’Equatorienne sans-papiers vient de voir sa demande rejetée par l’Office des migrations. Son avocat va faire recours.
Il y a un peu plus d’une année, Mirta Palma se faisait faucher sur un trottoir de la place Bel-Air, à Lausanne, par une voiture remorquée. Beaucoup avaient été touchés par le sort de cette Equatorienne sans-papiers, d’autant plus que trois semaines plus tard, elle recevait un avis d’expulsion du Service cantonal de la population (Spop).
Mirta Palma vient de recevoir une mauvaise nouvelle: malgré un préavis cantonal positif, l’Office fédéral des migrations vient de rejeter sa demande de permis humanitaire. «L’Office considère que sa situation n’est pas très différente de celle de ses compatriotes équatoriens sans-papiers, résume son avocat, Jean-Michel Dolivo. Il reconnaît qu’elle supporte des séquelles physiques et psychiques de l’accident, mais estime que l’Equateur dispose des structures nécessaires pour la recevoir.»
Mirta Palma dispose de huit semaines pour quitter le pays. Jean-Michel Dolivo annonce qu’il va faire recours. «J’espère que le tribunal va reconnaître, comme le canton, que Mirta Palma se trouve dans un cas personnel d’extrême gravité. Elle souffre toujours de douleurs à la marche et de boiterie. Son traitement se poursuit et elle doit encore se faire opérer.»
Bonne nouvelle toutefois, les soins médicaux de l’Equatorienne ont été pris en charge par son assurance-maladie.
S. MR dans 24 Heures
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