Des habitants exigent que les demandeurs d’asile soient tenus loin des sites touristiques locaux.
Autre sujet de discorde: la fréquentation par les requérants d’une aire de pique-nique proche du Musée du fer. Pour certains, c’est la goutte qui fait déborder le vase: «Cet endroit devrait être réservé aux touristes et aux gens de chez nous», tonne Bernard Haldeman, du groupe radical. Président de la fondation qui gère le musée, Jean-Philippe Dépraz précise être en contact avec la Municipalité pour pouvoir exclure les réfugiés du secteur: «La présence de tous ces gens n’est pas positive pour notre image.»
L’aire de pique-nique n’est pas le seul espace où la présence des réfugiés dérange. La gare CFF, elle aussi, focalise l’attention: «On tente d’attirer les touristes chez nous, mais à peine sortis du train, les gens doivent enjamber des troupeaux de négros, ça décourage», lâche Walter Zehnder, de la Société des Grottes.
«C’est triste, confie une habitante, où qu’ils aillent, on les traite en parias.» Le syndic, Stéphane Costantini, conclut: «On entend régulièrement ce genre de propos. Ils expriment une gêne compréhensible: le centre n’aurait jamais dû être construit ici!»
1 commentaire:
Walter Zehnder, de la Société des Grottes, c'est un lâche lorsque qu'il dit < troupeaux des négros > c'est du racisme. Ce qui lui dérange c'est la peau noire et les requérants d'asile noires.S'il est né de la derniere pluie, qu'il sache que la Suisse à ses valeurs et honneurs.Et tout les Suisses n'ont pas une cervelle comme il pocéde. je me demande ou est l'SOS racisme.
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