Les Africains demandent de plus en plus souvent l'asile afin de préserver leurs filles de mutilations génitales, peut-on lire vendredi dans De Standaard.
Les mutilations génitales sont encore répandues dans la majorité des pays africains. Beaucoup de mères craignent pour leurs filles et fuient donc leur pays.
"Si une fillette risque d'être mutilée, il s'agit d'une raison suffisante pour accorder à l'enfant et ses parents le statut de réfugié", explique Dirk Van den Bulck, commissaire général aux réfugiés et aux apatrides.
"Cette possibilité existe depuis longtemps, mais depuis 2007 nous constatons une augmentation significative du nombre de réfugiés, principalement africains, qui demandent, pour cette raison, l'asile. En effet, depuis plus d'un an, nous menons une politique active en matière de mutilations génitales et les réfugiés en font clairement usage".
L'an dernier, le nombre de décisions favorables se chiffrait à 141. Cette année, leur nombre devrait être similaire. La majorité des réfugiés viennent de Guinée, où les mutilations génitales sont encore pratique courante.(belga/chds)
Agence belga /chds
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