Depuis dix ans, les responsables européens refusent de s'attaquer en profondeur à la délicate question de l'immigration clandestine. Résultat : le problème se déplace et de nouveaux campements sont à prévoir dans les mois à venir.
Peu de forces dépassent en puissance l'attraction magnétique qu'exercent les pays développés sur le reste du monde. Par-delà les déserts, au mépris des rapides, entassés dans des camions, ils sont des milliers de clandestins à faire le voyage chaque année. Encore plus nombreux, d'autres arrivent légalement et restent sur place après expiration de leur visa. Peut-être est-ce le sentiment persistant d'insécurité – le constat personnel qu'ils sont très loin de pouvoir juguler le phénomène – qui pousse les hommes politiques à donner l'impression qu'ils font quelque chose contre l'immigration clandestine. "Agir maintenant, penser plus tard" est devenu la règle en vigueur, même si ce procédé a ses effets pervers.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire