| |||||||
ASILE. Obtenir une protection de la Suisse en raison des conséquences d'une conversion religieuse reste difficile. Difficile de faire valoir une conversion religieuse comme motif d'asile. Voilà ce qui transparaît de la réponse écrite du Conseil fédéral à une interpellation de Jean-Pierre Graber (UDC/BE). Le conseiller national s'était ému de l'histoire d'un jeune Iranien, relatée dans LeTemps (20.09.08), dont la demande d'asile a été rejetée en Suisse alors qu'il avait fui des persécutions dans son pays pour s'être tourné vers le christianisme. Dans sa réponse, le gouvernement admet que «la conversion au christianisme ou à une autre religion peut entraîner un risque de persécution [dans les pays musulmans], notamment lorsque la personne s'adonne à des œuvres missionnaires, éveille l'attention publique ou est connue des autorités en raison de problèmes antérieurs». Mais il ajoute que la «situation n'est pas identique dans tous les pays concernés». Et que la «conversion sincère doit être rendue vraisemblable par le demandeur d'asile, ce qui n'est pas le cas face à des propos contradictoires, illogiques ou inconsistants lors de ses auditions». |
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire