© PASCAL FRAUTSCHI | Le centre des requérants d’asile des Tattes. « Placer des gens ici ne vise qu’à les dégoûter, tant la situation sanitaire y est préoccupante», tempête Carole-Anne Kast du Rassemblement pour une politique sociale du logement (RPSL).
MARC GUÉNIAT | 24.12.2008 | 00:00
L’étau se resserre autour de l’Hospice général. Quatre associations se sont unies hier devant la presse pour dénoncer «les pressions exercées sur les réfugiés statutaires pour libérer foyers et appartements». Tour à tour, Caritas, le Centre social protestant (CSP), l’Asloca et le ont fustigé «les intimidations» venues de l’institution chargée de mettre en œuvre la politique sociale du canton. La crise provient de l’augmentation du nombre de requérants arrivés en Suisse, et donc à Genève, depuis le début de l’année (nos éditions du 12 novembre). Une thèse contestée par Dominique Froidevaux, du CSP, qui rappelle que le canton a accueilli quatre fois plus de requérants en 1999 que cette année.
Toutefois, entre-temps, la Confédération, prévoyant l’entrée en vigueur de la Lex Blocher, plus restrictive, a sommé l’Hospice général de vendre 350 logements «excédentaires» dédiés à l’asile. Débordée par ces arrivées, l’institution essaie de libérer de la place afin de loger les nouveaux arrivants. Pour cela, elle prie les permis B, qui ne devraient théoriquement plus être logés par l’Hospice, de quitter leur logement et d’en chercher un sur le marché libre ou subventionné. Mais la pénurie ne facilite évidemment pas les recherches de ces quelque 1000 personnes.
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