© Steeve Iuncker Gomez | Appartements à la rue Jean-Simonet
MARC GUÉNIAT | 16.12.2008 | 00:00
Un loyer peut-il pratiquement tripler, de 1050 à 2824 francs? A priori, on répondrait non. C’est pourtant bien une telle augmentation que viennent de recevoir plusieurs familles logées par l’Hospice général. Ce prix correspond, selon le courrier envoyé par l’institution sociale, au «loyer et charges réels» d’un immeuble dont l’Etat de Genève est propriétaire.
Ces ménages, d’ex-requérants d’asile aujourd’hui au bénéfice d’un permis B, ne sont en principe plus en droit d’être logés par l’Hospice général, qui réserve appartements et foyers aux personnes encore incluses dans le processus d’asile. Ces personnes sont donc priées de quitter leur logement dès l’obtention du permis de séjour.
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