En matière d'asile, les Etats de l'Union ont pris conscience que plus d'Europe signifie plus d'efficacité et que, s'ils veulent éviter les effets pervers, comme à Sangatte, il leur faut davantage se coordonner. Cela suppose cependant que les pays aient une politique étrangère commune. Or, pour l'instant, celle-ci n'existe pas. Pour le reste, ce pacte, de forte inspiration sécuritaire, s'inscrit dans la continuité des politiques actuelles, renforçant avant tout la solidarité dans le contrôle des frontières. La réponse aux besoins de main-d'oeuvre est secondaire. Certes, ce texte inscrit la migration dans des projets d'aide au développement. Mais ce volet est pensé comme une réponse à l'immigration d'il y a trente ans, que l'on considérait comme un phénomène provisoire. On ne prend pas en compte les enjeux migratoires du XXIe siècle.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire