Organisée pour la première fois sur deux jours, la fête fera valoir, ce week-end, cultures et différences des communautés étrangères de la région.
Le collectif de l’Interculturelle: Nicole Heusch (devant), Christiane Piazzini, Philippe Sauvin, Gus Gerber et Sadik Krasniqi. GEORGES MEYRAT
Sous la cantine de la place des Fêtes de Nyon, ce week-end, on parlera français, mais aussi albanais, portugais, italien ou tamoul, on se trémoussera sur des rythmes africains ou de salsa. On écoutera des histoires de tous horizons, on jouera et on dégustera des spécialités du monde. Samedi et dimanche, le collectif de l’Interculturelle invite la population à venir faire la fête avec les communautés étrangères de la région.
Repoussée de juin à septembre, à cause de l’Eurofoot, cette manifestation, organisée pour la première fois sur deux jours, tombe sur la Semaine des migrant-es organisée dans toute la Suisse jusqu’au 14 septembre. «C’est une heureuse coïncidence qui nous permettra d’évoquer largement le thème que nous avons choisi cette année, celui des sans-papiers. C’est un dossier resté en souffrance depuis le renforcement de la loi sur l’asile et les étrangers», explique Philippe Sauvin, syndicaliste et membre du collectif organisateur.
Ce dernier en profitera pour faire signer à la population une pétition demandant aux autorités nyonnaises de soutenir publiquement la régularisation des travailleurs sans statut légal.
Ce sera également le thème du débat organisé samedi soir sous la cantine, qui opposera les conseillers nationaux Ada Marra et Ueli Leuenberger à Christelle Luisier, présidente des radicaux vaudois et au député libéral Hans-Rudolf Kappeler.
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