Le Collectif de défense des sans-papiers de la Côte veut redynamiser son action après être passé tout près du K.-O.
Le résultat des votations sur l’asile et les étrangers les avait assommés. Deux «oui» qui avaient durement éprouvé la flamme des membres du Collectif de défense des sans-papiers de La Côte. «Maintenant que nous nous sommes relevés, nous pouvons reprendre le combat plus motivés que jamais!» Elu président de l’association lors de l’assemblée générale de mercredi soir, Pierre Strauss est confiant. Et peu importe si «le Conseil d’Etat ne semble prêt à aucune concession», l’important est la mobilisation. «Nous avons lancé plusieurs pétitions. Toutes ont été acceptées par le Grand Conseil et transmises à l’exécutif pour qu’il fasse suivre à Berne. Or Monsieur Leuba semble éprouver bien de la peine à transmettre…»
Mission d’encadrement
Une situation que regrette le pasteur, aujourd’hui à la retraite. «On rêve que la pression du Grand Conseil se renforce, que le Conseil d’Etat soit obligé de voir en face la situation réelle des sans-papiers. Une situation plus difficile encore depuis que les nouvelles lois sur l’asile ont passé la rampe. «On remarque une grande crainte dans cette population. Ils se murent toujours plus dans la clandestinité, n’osent plus s’inscrire à l’AVS, de peur d’être dénoncés.» Une méfiance dont souffre le collectif. «Nous devons de nouveau les convaincre de l’intérêt de s’adresser à nous, de s’assurer une vraie couverture sociale! » Car c’est la mission de l’association: encadrer les sanspapiers, les aider dans leurs rapports avec les employeurs, les aider pour les assurances… Une mission qu’elle compte bien remettre sur la place publique, dès le prochain marché de printemps à Gland.
Pierre Strauss, président du Collectif
Le résultat des votations sur l’asile et les étrangers les avait assommés. Deux «oui» qui avaient durement éprouvé la flamme des membres du Collectif de défense des sans-papiers de La Côte. «Maintenant que nous nous sommes relevés, nous pouvons reprendre le combat plus motivés que jamais!» Elu président de l’association lors de l’assemblée générale de mercredi soir, Pierre Strauss est confiant. Et peu importe si «le Conseil d’Etat ne semble prêt à aucune concession», l’important est la mobilisation. «Nous avons lancé plusieurs pétitions. Toutes ont été acceptées par le Grand Conseil et transmises à l’exécutif pour qu’il fasse suivre à Berne. Or Monsieur Leuba semble éprouver bien de la peine à transmettre…»
Mission d’encadrement
Une situation que regrette le pasteur, aujourd’hui à la retraite. «On rêve que la pression du Grand Conseil se renforce, que le Conseil d’Etat soit obligé de voir en face la situation réelle des sans-papiers. Une situation plus difficile encore depuis que les nouvelles lois sur l’asile ont passé la rampe. «On remarque une grande crainte dans cette population. Ils se murent toujours plus dans la clandestinité, n’osent plus s’inscrire à l’AVS, de peur d’être dénoncés.» Une méfiance dont souffre le collectif. «Nous devons de nouveau les convaincre de l’intérêt de s’adresser à nous, de s’assurer une vraie couverture sociale! » Car c’est la mission de l’association: encadrer les sanspapiers, les aider dans leurs rapports avec les employeurs, les aider pour les assurances… Une mission qu’elle compte bien remettre sur la place publique, dès le prochain marché de printemps à Gland.
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