Lire le dossier de Didier Estoppey dans le Courrier
Cinq ans après la création d'un Bureau de l'intégration, l'exécutif genevois parle d'échec: au nouveau délégué de remettre l'ouvrage sur le métier. Tandis que Vaud se cherche en matière d'intégration, Neuchâtel est cité en exemple.
L'intégration, ça ne se décrète pas. Et Genève a eu le tort de vouloir décréter sa politique en la matière sans connaître les problèmes auxquels elle devait répondre. Cinq ans après l'adoption d'une loi sur l'intégration et la création du bureau en charge de sa mise en oeuvre, c'est presque à un mea culpa que se livrait hier, devant la presse, le conseiller d'Etat Laurent Moutinot. Son collègue François Longchamp n'a pas été plus tendre: «Jusqu'ici, nous n'avons jamais eu de stratégie d'intégration bien définie.» Et Laurent Moutinot d'enfoncer le clou: «Pour l'instant, la politique d'intégration genevoise, c'est beaucoup de papier et peu d'action.»
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