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Les pays musulmans et le rapporteur sur le racisme font de l'islamophobie leur cheval de bataille. En face, on défend le droit au blasphème et la liberté d'expression.
La diffamation religieuse, et en particulier l'islamophobie, doit-elle être bannie par l'ONU? Telle est la question sulfureuse qui agite depuis plusieurs années la Commission des droits de l'homme, qui a laissé place l'an passé au Conseil des droits de l'homme. Durant la sixième session du Conseil, qui s'est achevée la semaine passée à Genève, les dissensions qui couvaient au sein de l'ex-Commission ont atteint un sommet en se cristallisant sur la question du racisme. Les pays de l'Organisation de la conférence islamique (OCI), soutenus par le groupe africain, ont plaidé pour placer l'islamophobie en bonne place de l'agenda de la deuxième Conférence de Durban sur le racisme, en 2009. Ils sont parvenus à introduire ce concept dans trois résolutions, minorisant les pays occidentaux lors du vote. Après des années de consensus et de coopération s'agissant de racisme, cette scission a désespéré Juan Martabit, l'ambassadeur chilien qui a démissionné de la présidence du groupe de travail chargé du suivi de la conférence de Durban...
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