samedi 13 janvier 2007

Suspense administratif pour Angeline et ses fils

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L’infirmière camerounaise est à la merci de la décision du nouveau Tribunal administratif fédéral.
Jean-Claude Mermoud, chef du Département des institu­tions, ne peut rien pour Ange­line Gauthier, l’infirmière ca­merounaise en passe d’être ex­pulsée. Le conseiller d’Etat a fait savoir tout cela par lettre à ceux qui soutiennent Angeline Gauthier, aide-soignante en psychogériatrie depuis plus de dix ans dans le canton de Vaud. En passant, il rappelle que Vaud a demandé à Berne d’accorder un permis d’établis­sement.
A 90 jours près
Cette mère de deux enfants, Stéphane (16 ans) et William (5 ans), a fait recours contre la décision de l’Office fédéral des Migrations (ODM) qui voulait les faire quitter le territoire helvétique lundi dernier. Pour­tant, l’aide-soignante a bien été mariée à un Suisse. Quatre ans et trois mois avant qu’il ne décède. Manquaient nonante jours ( 24 heures des 8 et 14 dé­cembre) pour que lui soit déli­vré un permis d’établissement. La demande faite à l’ODM de revenir sur sa décision né­gative a été transmise à un autre service fédéral. Car il n’appartient plus à l’ODM de décider mais au tout nouveau Tribunal administratif fédéral (TAF). Mais cet organe est en pleine réorganisation et ce n’est pas demain qu’il prendra une quelconque décision. En attendant, la vie continue pour la petite famille vivant à Entre­ Bois sur les hauts de Lau­sanne
Un agent recruteur
Stéphane continue ses étu­des espérant pouvoir arriver à l’examen du certificat de fin de scolarité sans être interrompu par une intempestive expul­sion. Bon élève, le fils aîné d’Angeline joue également au football dans Team Vaud M18. Cette formation regroupe les meilleurs espoirs vaudois et leur permet un développement sportif tout en assurant leur formation professionnelle ou scolaire. Un agent recruteur a remarqué le potentiel de Sté­phane et, de source sûre, en­tame en ce moment une dé­marche pour que le jeune ta­lent lausannois tente sa chance ailleurs et fasse une carrière bien loin de la Pon­taise.

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