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Milieux de l’asile et députés fustigent le «harcèlement» et les menaces de renvois «pour l’exemple» du gouvernement vaudois.
Menaces de renvoi, pressions sur les employeurs qui font appel aux services de clandestins, le Collectif vaudois de soutien aux sanspapiers (CVSSP), la Coordination Asile et trois députés de gauche (2 PS et 1 Verte), accompagnés d’une trentaine de sans-papiers, ont tiré la sonnette d’alarme, hier à la Fraternité de Lausanne. Plus de deux mois après le oui des Suisses au durcissement des lois sur l’asile, le gouvernement vaudois mène une véritable «chasse» aux 15 000 sans-papiers du canton, estiment-ils.
«Le Conseil d’Etat est en train de préparer tous les ingrédients qui conduiront à une nouvelle crise des «523», prévient Jean Michel Dolivo du CVSSP.
Preuve de ce durcissement: le récent rapport du gouvernement au Grand Conseil sur la gestion du «phénomène des travailleurs clandestins». Où il précise que, sur 186 dossiers transmis à Berne, seuls 60 ont été régularisés. Mais il y a plus préoccupant, souligne la députée socialiste Michèle Gay Vallotton: le Conseil d’Etat se retourne contre les personnes qui ont accepté de dévoiler leur identité en les menaçant de renvoi forcé. «Si le canton a présenté ces dossiers, c’est qu’il les trouvait crédibles. Ces renvois forcés ne sont là que pour l’exemple et ne résoudront rien.» D’autant plus que la loi n’oblige pas le gouvernement à appliquer ces mesures, poursuit-elle.
Les défenseurs des sans-papiers attendent du canton qu’il demande à Berne une régularisation collective des sans-papiers. Ou par groupe, comme l’a fa
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