vendredi 6 octobre 2006

Lire l'analyse du Temps publié par le collectif arménien contre le négationisme

CollectifVAN.org
Et si l'on débattait du fond? Si l'on posait franchement la question de la légitimité des dispositions du Code pénal réprimant le négationnisme, comme ont osé le faire récemment plusieurs personnalités françaises insoupçonnables de la moindre inclination pour l'extrême droite?

Toute la journée de jeudi, les réactions ont plu, des Eglises à la Ligue suisse contre le racisme et l'antisémitisme (Licra) et aux partis politiques. Tous ont dénoncé les propos tenus par Christoph Blocher à Ankara, où le ministre de la Justice a dit son hostilité à l'application de la norme pénale contre le racisme à ceux qui nieraient la réalité du génocide arménien.

Et si l'on rappelait que Simone Veil, ancienne ministre de Giscard, rescapée d'Auschwitz, était opposée à la loi Gayssot qui, depuis 1990, punit en France la négation d'un crime contre l'humanité?

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