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Les propos tenus en Turquie par Christoph Blocher contre un article du Code pénal provoquent de très nombreuses protestations.Et même des demandes de démission. Non, c’est indigne d’un conseiller fédéral. Que les parlementaires prennent enfin leurs responsabilités et le renvoient au plus vite. GEORGETTE BARRAUD PALÉZIEUX
Il ne faut pas toujours tout dramatiser. M. Blocher a eu une pensée pour ses compatriotes qui ont voté contre cet article. Bientôt, en Suisse, on ne pourra plus parler et on sera obligé de porter une muselière. C’est comme cela que l’on arrive au drame de Zoug. JACQUES GEX LUTRY
En avril 2000, economiesuisse se réjouissait que le parlement ne soit pas entré en matière sur la reconnaissance du génocide arménien par les Turcs. Ceci compte tenu des enjeux économiques… Les propos de Christoph Blocher ne sont que l’expression de ce que pensent les milieux économiques. Les gens qui l’accompagnent dans cette voie sont aussi méprisables que lui. MAURICE BADOUX MONTHEY
Blocher a dit ce que bien des personnes, peut-être des centaines de milliers, pensent mais ne disent pas. ANDRÉ THIBAUD PULLY
Ce n’est pas lui qui est fort mais les autres qui sont faibles. Il faut qu’on demande immédiatement sa démission et qu’il s’excuse auprès du peuple. JEAN AESCHLIMANN SAXON
Dégoût, révolte, honte et crainte, face aux déclarations d’un homme qui se permet de traîner notre tradition démocratique et notre Etat de droit dans la boue. Face à un tel scandale, une seule solution: le front républicain.Suivons l’exemple des partis français ou belges, qui ont le courage de ne jamais traiter avec l’extrême droite. JEAN-CHRISTOPHE SCHWAAB RIEX
En Suisse, la liberté de parole est devenue le monopole des gauchistes, des mondialistes, des indésirables et j’en passe… Si le peuple pouvait revoter, croyez-vous que cet article contre nature passerait? A coup sûr pas! Bientôt, on n’osera plus ouvrir la bouche, même pas pour respirer, de peur que le premier âne passant dans le coin dépose plainte pénale. MIKLOS NAGY LAUSANNE
Nous sommes en train d’assister à un lent et sournois glissement vers plus de racisme et moins de social, institué par M. Blocher.Attention à ne pas se laisser endormir. STEFAN VAGO CLARENS
Blocher a choisi son camp, contre le peuple suisse qui a voté cette loi. Si la volonté du peuple suisse lui fait «mal au ventre», il devrait demander l’asile politique en Turquie. DOMINIQUE SIDLER CULLY
Insoutenable sur le plan démocratique et institutionnel, une telle attitude est surtout hautement inquiétante quant à la perception qu’elle reflète de l’évolution des valeurs de notre civilisation. Combien d’outrances de cette ampleur faudra-t-il encore pour que l’on se rende enfin compte que l’UDC et son leader alimentent constamment le même écran de fumée, espérant ainsi (et y parvenant apparemment pour l’instant…) détourner l’attention d’un système d’organisation de la société orienté exclusivement vers l’augmentation des profits des plus riches et des plus cyniques et fondé sur l’exclusion de la masse des gagne-petit laborieux PIERRE CHIFFELLE VEVEY
Les lois antiracisme ne suppriment pas le racisme mais l’engendrent. Celui qui est protégé peut avoir un sentiment de supériorité et celui qui est réprimé, un sentiment d’infériorité. Cela se vérifie dans le comportement des uns et des autres JEAN-PIERRE GROBET YVERDON-LES-BAINS
A quand une réaction ferme et cinglante du Conseil fédéral pour se démarquer véritablement des prises de position de Blocher? A quand une réaction ferme et cinglante du Parlement, permettant de renvoyer ce Monsieur à ce qu’il n’a cessé d’être: un chef de parti incapable de «lever le nez du guidon» et de voir, et surtout respecter, l’intérêt général? JACQUELINE SCHWAB VUARRENS
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