Voici la réaction de Karl Grünberg d'accor-sos racisme sur le cas relevé par Joëlle Fabre dans 24 heures.
Aucune statistique ne permet d’affirmer que les étrangers sont plus souvent contrôlés par la police que les Suisses. «Mais malheureusement, nous recevons fréquemment des témoignages qui vont dans ce sens», dit Karl Grünberg, secrétaire général d’ACOR-SOS Racisme, tout en précisant que les personnes qui se plaignent d’avoir fait l’objet de «contrôles au faciès» ne sont pas toujours des jeunes. Il évoque le cas récent d’un retraité originaire d’Afrique du Nord qui n’en pouvait plus d’être interpellé sur le site de la gare de Lausanne, où il adorait se promener.
D’après Karl Grünberg, la tendance à caractériser les comportements sociaux selon des critères ethniques a considérablement augmenté ces trois dernières années et pas seulement dans le contexte policier: «L’idée que certaines couleurs ou que certaines nationalités sont plus menaçantes que d’autres progresse de façon inquiétante dans l’ensemble de la société.» Cela dit, SOS Racisme déclare entretenir «de bons contacts avec la police lausannoise, dont certains responsables font de grands efforts pour collaborer à un travail de changement des mentalités». L’association souhaite une amélioration de la formation, ainsi que «des directives et des règlements qui définissent clairement ce qu’est un comportement raciste et comment l’éviter»
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