Pour clôre la série des 24 fenêtres de l'Avent, trois lettres de lecteurs publiées dans 24heures :
Un Avent plein d’humanité
Vingt-quatre portes, 24 portraits remplis d’espoirs et de désespoirs, 24 êtres humains qui luttent pour vivre, pour travailler, pour trouver le bonheur! Le calendrier de l’Avent de cette année était plein d’humanité et m’a particulièrement touchée. Que de courage il a fallu à ces personnes pour témoigner de leur précarité et de leurs préoccupations. Merci d’avoir ouvert ces portes sur une réalité que l’on ne veut pas forcément connaître. J’espère que durant l’année prochaine toutes ces personnes recevront leur permis.
Emmanuelle Baumgartner, Crans-près-Céligny
Que diront nos enfants?
Un GRAND merci à 24 heures pour ses interviews de requérants d’asile. Ainsi, ceux qui ont peur des étrangers ont pu voir que ces requérants regrettent fort d’être privés du droit de travailler. Que diront nos enfants, dans vingt ans, en apprenant comment le SPOP, la police et le gouvernement central ont traité ces rescapés des guerres? Je connais personnellement quelques requérants: ce qu’ils vivent est à la limite du supportable!
Juliette Goy, Lutry
Nous avons eu un vécu
Merci de redonner de l’humanité aux requérants d’asile. Je vous remercie du fond du coeur pour ces deux colonnes quotidiennes réservées aux demandeurs d’asile sous la plume de Martine Clerc. Dommage qu’elles s’arrêtent à Noël, car j’aurais bien voulu qu’elles deviennent permanentes. Car ce genre de témoignages manque cruellement dans la presse suisse. Résultat: une diabolisation forcenée sur fond de sensationnalisme très souvent gratuit. On semble ainsi oublier qu’il s’agit d’êtres humains qui ont eu un vécu avant d’arriver en Suisse et qui maintenant y vivent dans la précarité mais dans la dignité — et non pas de numéros de matricule de dossiers logés à Berne.
Voilà pourquoi votre initiative est des plus louables. En effet, le fait de relater le vécu des demandeurs d’asile dans le canton de Vaud, avec leurs photos, redonne de l’humanité à ces êtres trop souvent stigmatisés du fait des écarts de conduite d’une minorité d’entre eux. Les derniers durcissements de la loi sur l’asile viennent malheureusement conforter ce triste constat.
Okita Lussamaki, journaliste demandeur d’asile, Vevey
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