En réponse à l’«Opinion» de François Brélaz intitulée «Asile, sanspapiers: le retour à l’Etat de droit» ( 24 heures du 13 janvier 2006):: Doris Agazzi écrit dans le Courrier des Lecteurs de 24heures Vous déclarez que la loi des hommes passe avant le droit divin. La loi des hommes, ça se change — différence de taille!
Vous vous référez au droit fédéral. Il pose bel et bien les bases de la gestion supracantonale de ce pays, mais vous oubliez que les lois fédérales sont préparées et votées par des humains. Elles peuvent donc être inadéquats et paradoxalement inhumains. Vous omettez également de mentionner qu’au-dessus des lois fédérales, il y a le peuple avec son droit de veto. Son droit de dire qu’il en a assez des grossières exagérations communiquées à grands frais en période électorale.
La majorité des parlementaires élus il y a quatre ans viennent de durcir les lois qui régissent nos interactions avec les personnes d’autres cultures qui vivent chez nous. Face à ce changement de loi inadéquat, un espoir: une mobilisation citoyenne de tous bords.
Les temps changent et vite, même s’il y a des voix qui disent que les deux référendums n’auraient aucune chance en votation populaire. Soulignons qu’aujourd’hui, les citoyens disposent de nouveaux moyens d’information électroniques, à l’instar du blog internet sur l’asile dans le canton de Vaud (http://cscps-10.blogspot.com).Ne s’y trouvent pourtant que des articles publiés dans un média officiel, une compilation d’informations pour permettre de réfléchir par soi-même. Les quelque 5000 internautes qui l’ont consulté ne diront pas: «Nous ne savions pas!» Je garde l’espoir que nous pourrons dire à nos enfants, plus tard: nous avons su et, indignés, nous avons réagi avec succès!
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