La modification des structures de l'asile suscite de nombreuses réserves. Principal souci exprimé en consultation: la Confédération, qui veut adapter les coûts à la demande, ne doit pas se décharger sur les cantons.
Arrivée à échéance mercredi, la procédure a vu les cantons se rebiffer contre le projet, jugé unilatéral. Ils rejettent toutes les propositions qui influent sur les finances cantonales et se déclarent prêts à collaborer à l'élaboration d'une alternative.
S'ils souhaitent continuer à offrir le même encadrement qu'aujourd'hui, les cantons disposeront de 40 % de subventions fédérales en moins, ont déclaré les Conférences des directeurs des départements cantonaux de justice et police (CCDJP) et des directeurs cantonaux des affaires sociales (CDAS).
Selon l'Organisation suisse de l'aide aux réfugiés (OSAR), l'adoption du nouveau modèle de calcul aurait pour conséquence de faire supporter aux cantons jusqu'à 87 % des coûts effectifs.
L'entraide protestante (EPER), Caritas et le PS sont également contre le projet de modification des forfaits d'encadrement. L'EPER redoute que cela nuise à une prise en charge adéquate des requérants d'asile et des personnes admises à titre provisoire.
Lire la dépêche de l'ATS
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