La presse genevoise est très dure suite au rapport d'Alvaro Gil-Robles. Le titre de ce post est celui de l'éditoriel de Marco Gregori en première page du Courrier.
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Extraits :
A la lecture de ce rapport, la Confédération devrait avoir honte de sa politique sur les réfugiés. Cette dernière, loin d'encourager l'intégration et le respect d'autrui, favorise le racisme, ce dont profite certains partis. L'UDC, non nommée dans le rapport, mais clairement identifiable, ne mène-t-elle pas des campagnes anti-étrangers dans la plus parfaite impunité? constate M.Gil-Robles. D'où sa mise en garde «contre ce genre de propagande qui ne peut que renforcer les réflexes xénophobes». Et lorsque l'on sait que les idées développées par la droite populiste finissent peu ou prou par imprégner la politique officielle, il y a de quoi tirer la sonnette d'alarme.
La Tribune de Genève par la plume de Chantal Savioz, rapporte ceci:
«Les ombres au tableau». C'est ce que l'on retiendra du rapport d'Alvaro Gil-Robles, présenté hier au Conseil de l'Europe. Le commissaire aux droits de l'homme décrit certes la Suisse comme un pays garantissant un haut niveau de respect des droits de l'homme à ses habitants de souche.
Le document livre cependant un état des lieux sombre, pour ne pas dire accablant, concernant les requérants, les étrangers en situation illégale dans notre pays. Il fustige par ailleurs la surpopulation carcérale à Champ-Dollon, et met en garde contre une main mise du politique sur le système judiciaire.
Pour l'essentiel, le catalogue des recommandations représente un plaidoyer à l'encontre de la politique d'asile telle qu'elle est actuellement conduite par le conseiller fédéral Christoph Blocher. Gil Alvaro-Robles, qui a séjourné durant quatre jours en décembre dans notre pays, juge en effet «inacceptable qu'un pays comme la Suisse, qui se doit d'être exemplaire à l'égard des jeunes démocraties, traite de la sorte ses requérants».
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